Flashé en Mercedes à une allure folle : son excuse ne convainc personne

Un entrepreneur du bâtiment fait face à des conséquences inattendues après un excès de vitesse.

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Un entrepreneur du bâtiment condamné pour excès de vitesse à Dinant
Flashé en Mercedes à une allure folle : son excuse ne convainc personne | L'Automobiliste

Un jugement du tribunal de police de Dinant vient de faire parler de lui, montrant bien que dépasser les limitations peut retomber même sur ceux pour qui la conduite est vitale. L’entrepreneur, né en 1975, a écopé d’une amende avec sursis et d’une suspension partielle de son permis. Cette affaire pose des questions sur les répercussions des infractions de la route dans la vie pro et perso.

Détails de l’infraction

L’affaire remonte au 21 août 2022, quand l’entrepreneur a été flashé pour excès de vitesse à Emptinne (dans la commune de Hamois). Au volant de son Mercedes Sprinter, il a été enregistré à 121 km/h dans une zone limitée à 70 km/h. Cette infraction, loin d’être anodine, l’a conduit devant le tribunal où il a été reconnu coupable.

Le premier verdict prévoyait une amende de 640€, dont 320€ mis en sursis, ainsi qu’une suspension de son permis pour trois mois. De plus, il devra repasser les examens nécessaires pour récupérer son permis.

Procédures judiciaires et appel

Après ce jugement, l’accusé a décidé de faire appel devant le tribunal correctionnel, avec une audience prévue le 17 mars. Son avocat, Me Borsus, demande une suspension probatoire assortie d’une formation Vias, en expliquant que l’infraction s’est produite dans un cadre pro et non récréatif : « C’était un dimanche matin. Il n’allait pas chercher des croissants. Le dimanche, c’est le jour où il range et prépare ses chantiers » rapporte Dhnet.

Si cette première demande est rejetée, Me Borsus propose que la sanction ne touche que le permis B, puisque son client possède d’autres permis indispensables à son activité dans le bâtiment.

Le parquet de Namur a pris position sur les requêtes de la défense. Même s’il ne s’oppose pas à ce que la sanction ne touche que le permis B, il refuse clairement la suspension probatoire en raison d’une récidive antérieure (cela montre bien que les autorités ne veulent pas se relâcher sur la sécurité routière).

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