Les caméras embarquées font leur entrée en France. En 2019, 35 000 véhicules étaient équipés d’une caméra embarquée en France. En 2023, ce chiffre a été multiplié par deux. Mais la vraie question qui se pose est : peuvent-elles servir de preuve en cas d’accident de la route ?
Quelques critères pour que votre caméra embarquée soit utile
Trois critères sont à prendre en compte avant d’acheter une dashcam : la résolution de l’image, qui doit être au minimum de 1920 x 1080 pixels pour que les images soient suffisamment claires ; l’enregistrement doit être fluide, avec une vitesse d’au moins 30 images par seconde (fps) pour éviter les images floues ou saccadées. Un bon modèle de dashcam doit également offrir une bonne performance en basse luminosité pour capturer des vidéos claires même la nuit.
Autre critère : votre caméra embarquée ne doit pas obstruer votre visibilité, et surtout, elle doit avoir un angle de vue large, idéalement de 120 à 170 degrés, pour capturer toute la scène de l’accident. Et enfin : la mémoire. L’objectif d’une caméra de recul est de filmer en continu vos trajets ou de se déclencher en cas de forte décélération ou de choc. Si vous effectuez de longs trajets, mieux vaut miser sur une mémoire d’au moins 32 Go pour être certain que votre caméra embarquée enregistre bien l’ensemble de vos déplacements.
Toutes les compagnies d’assurance ne jouent pas le jeu
En France, bien que l’utilisation des dashcams soit légale, elle reste très marginale comparée à d’autres pays comme les États-Unis. De ce fait, il persiste un certain flou juridique, en particulier en cas d’accidents corporels. Dans ces situations, les caméras embarquées peuvent apporter une aide précieuse aux forces de l’ordre, qui mènent systématiquement une enquête pour déterminer les responsabilités. Dans les accidents de la route moins graves – qui se règlent avec un simple constat – les dashcams peuvent être particulièrement intéressantes, surtout pour votre assurance.
Toutefois, pour certaines compagnies d’assurance, peu importe la qualité de votre enregistrement vidéo, celles-ci n’ont pas encore intégré les caméras embarquées dans leurs critères d’évaluation des sinistres. Espérons qu’avec l’augmentation des véhicules équipés de dashcams, les compagnies d’assurance feront un effort pour leurs clients.
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