Autoroute du Soleil : le nouveau clip de la sécurité routière contre la vitesse

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La sécurité routière vient de relancer une campagne de communication pour avertir des dangers de la vitesse excessive sur les routes. En cette période de départs en vacances, elle diffuse un film de prévention  intitulé « l’Autoroute du Soleil » alors que 28,8% des Français interrogés reconnaissent ne pas respecter les limitations de vitesse…

La sécurité routière insiste sur « l’absurdité d’un excès de vitesse » :

Dans un sondage réalisé par l’institut BVA en mai 2016, près d’un Français sur trois déclarait ne pas respecter pas les limitations de vitesse (6,8 % « souvent », 22 % « de temps en temps »).  Dans le but de démontrer « l’absurdité d’un excès de vitesse », la sécurité routière rappelle pourtant « qu’un conducteur qui roule sur autoroute à 140km/h, au lieu des 130km/h autorisés gagne environ 3 minutes sur 100 kilomètres et augmente sa distance de freinage de 15 mètres ».

Qui plus est, dans le clip vidéo « l’Autoroute du Soleil » qui dure une trentaine de secondes et se termine avec le slogan : « on ne regrette de rouler trop vite que lorsqu’il est trop tard », l'accent est une nouvelle fois mis sur « l’absurdité d’un excès de vitesse ». Ainsi, le film met en scène une famille sur la route des vacances : dans le scénario le conducteur dépasse les limitations de vitesse pour arriver avant la tombée de la nuit mais n'arrive finalement jamais à destination...

Excès de vitesse, pourquoi faire ?

Lorsqu’on interroge les conducteurs sur les raisons ou les motivations qui les poussent à adopter ce comportement dangereux, 24% déclarent « être pris dans un flot de voiture », 16% expliquent augmenter leur vitesse car ils sont pressés tandis que 15% répondent simplement aimer la vitesse. L’autre indication soulignée par la sécurité routière sur le profil des automobilistes en excès de vitesse, ceux-ci seraient à 65% des hommes.

Parallèlement à cette campagne vidéo, la sécurité routière a également réalisé un entretien avec la directrice de recherche à l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (IFSSTAR), Mme Marie-Axelle Granié. Selon elle, plusieurs facteurs peuvent expliquer cette prise de risque. D’abord, elle affirme que les automobilistes cherchent à « minimiser leur temps de parcours », avant de préciser aussi que pour beaucoup, « la règle n’est pas admise dans son bien-fondé »…