L’association 40 millions d’automobilistes est bien décidée à faire plier Anne Hidalgo, maire de Paris, face à son projet d’abaisser la vitesse maximale du périph parisien à 50 km/h dès le 1er octobre 2024. Cette dernière a annoncé, via un communiqué publié le 3 septembre 2024, avoir saisi le Préfet de Police de Paris pour faire annuler cette mesure avant son entrée en vigueur prévue le 1er octobre de cette même année.
Une saisie du Préfet de police de Paris pour faire annuler l’abaissement de la vitesse sur le périph parisien
L’association 40 millions d’automobilistes ne compte pas laisser passer la décision d’Anne Hidalgo sans réagir. Dès la confirmation de l’abaissement de la vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien, prévue pour le 1ᵉʳ octobre 2024, l’association a riposté en saisissant le Préfet de police de Paris. Elle espère bien obtenir l’annulation de cette mesure qu’elle juge « autocratique » et « idéologique » de la part de la maire de Paris. Face à ce qu’elle perçoit comme une nouvelle attaque contre les conducteurs, 40 millions d’automobilistes a saisi le Préfet de police de Paris pour bloquer une décision qu’elle estime déconnectée des réalités de la circulation parisienne.
Philippe Nozière, président de 40 millions d’automobilistes, sur l’abaissement à 50 km/h de la vitesse maximale de circulation sur le périphérique parisien : «On reconnaît bien l’autocratie d’Anne Hidalgo qui prend des décisions sans avoir consulté quiconque» dans #PunchlineWE pic.twitter.com/ZM1USbysYB
— CNEWS (@CNEWS) September 1, 2024
Philippe Nozière, président de l’association, insiste sur l’importance de cette action. Selon lui, le Préfet détient le pouvoir d’empêcher l’application de cette limitation de vitesse et doit prendre en compte l’avis des millions de Franciliens concernés. L’association rappelle que le gouvernement lui-même avait émis des réserves en 2023, soulignant l’absence d’études sérieuses sur l’impact de cette baisse de vitesse. Forte de ce soutien, 40 millions d’automobilistes espère que cette saisie réussira là où le dialogue avec la mairie a échoué.
« Moins on roule vite, plus on pollue »
40 millions d’automobilistes ne mâche pas ses mots quand il s’agit de dénoncer les conséquences de l’abaissement de la vitesse. Dans son communiqué, l’association martèle que réduire la vitesse à 50 km/h n’apportera aucun bénéfice ni en termes de pollution ni de sécurité, aucune étude d’impact ne l’ayant prouvé. « Moins on roule vite, plus on pollue », affirme l’association. Pire, cette mesure risque d’aggraver les embouteillages, déjà nombreux aux heures de pointe. Pour 40 millions d’automobilistes, l’équation est simple : ralentir le trafic, c’est bloquer davantage la ville et ajouter à la pollution. De ce fait, Pierre Chasseray voit dans la mesure d’Anne Hidalgo une mesure qui « sent l’amateurisme ».
L’association ne se contente pas de critiquer la baisse de vitesse, elle dénonce aussi une « stigmatisation » des automobilistes par la mairie de Paris. 40 millions d’automobilistes dénonce par ailleurs les radars, installés tous les deux kilomètres sur le périph, ne font qu’alimenter ce ressentiment. Pour 40 millions d’automobilistes, ces dispositifs ne visent qu’à sanctionner des excès mineurs, sans apporter de véritable gain en sécurité routière.
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