Voitures électriques : les ventes chutent en Europe mais pas aux États-Unis

Véhicules
Les ventes de voitures électriques sont scrutées de près sur le marché automobile. En Europe, elles sont en baisse. Mais aux États-Unis, elles repartent enfin à la hausse. Certains modèles restent davantage plébiscités que d'autres.

Les ventes de voitures électriques reculent en Europe

Les ventes de voitures électriques en Europe connaissent une chute marquée au cours des derniers mois. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance. D’une part, la fin des incitations fiscales. En effet, de nombreux pays européens, comme l'Allemagne et la France, réduisent ou suppriment les subventions accordées à l'achat de véhicules électriques. Pourtant, ces incitations fiscales jouent un rôle crucial dans la promotion des voitures propres. Par ailleurs, la hausse des prix de l'énergie et l'inflation générale percutent le pouvoir d'achat des consommateurs. En conséquence, beaucoup d'entre eux reportent l'achat de nouveaux véhicules, en particulier des voitures électriques. Sans oublier que la page de la pénurie de semi-conducteurs n’est pas encore tournée. Ainsi, ces modèles représentent 12,5 % des ventes sur le premier semestre 2024 contre 12,9 % l’année dernière.

Une croissance impressionnante aux États-Unis

Contrairement à l'Europe, les ventes de voitures électriques aux États-Unis continuent de croître à un rythme soutenu, de 7,1 % à 8 % des ventes entre le premier et le second trimestre 2024. Là aussi, plusieurs raisons expliquent cette augmentation. Contrairement à l’Europe, le gouvernement américain maintient les aides fiscales aux ménages. Par ailleurs, le développement rapide des infrastructures de recharge incite les Américains à acquérir une voiture électrique. De plus, des entreprises comme Tesla, Ford et General Motors intensifient leurs efforts pour promouvoir les véhicules électriques, à travers des gammes de modèles attractifs et des campagnes de marketing agressives. Ces tactiques commerciales semblent, pour l’instant, fonctionner auprès des consommateurs américains. Reste à voir si cette dynamique va se poursuivre sur le reste de l’année 2024.