Que retenir de l’audition du candidat à la présidence de l’ARAFER ?

Politique

Le 20 juillet, l’Assemblée Nationale auditionnait Bernard Roman, candidat pour devenir le futur président de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER). Interrogé par les membres de la commission développement durable, il a notamment évoqué l’avenir du réseau routier…

Bernard Roman, un élu local qui se penche sur la question des transports

Devant la commission parlementaire en charge de la question des transports, Bernard Roman a d’abord souhaité revenir sur son parcours. En tant qu’ancien Vice-Président de la communauté urbaine de Lille, il a notamment participé aux négociations entre la SNCF, RFF et l’Etat pour le tracer de la ligne TGV Paris-Lille. Puis, il s’est occupé de l’organisation du quartier d’affaires EuraLille, alors que la ville vient justement de modifier son plan de circulation pour éviter un flux de transit de 300 000 véhicules, soit 40% du parc automobile de la ville.

L’ARAFER, une autorité indépendante incontournable

En 2014, l’ARAFER a créé de l’observatoire des marchés de transport, un outil au service de l’exécutif et le législateur pour l’élaboration de la politique de transport. Ainsi, depuis la loi Macron, l’autorité indépendante doit également gérer « la régulation des transports routiers de voyageurs », car comme le souligne Bernard Roman, pour la libéralisation « on est allé plus vite sur le routier que sur le ferroviaire ».

Le contrôle des marchés autoroutiers par l’ARAFER :      

Au cours de son intervention  à l’Assemblée Nationale, le prochain président de l’ARAFER a également souligné l’importance du contrôle des autoroutes. En effet, les concessions accordées par l’Etat font régulièrement l’objet de critiques. D’ailleurs, le 29 juillet, l’ARAFER a publié un rapport où elle s’interroge sur « les "écarts de prix" entre les coûts estimés et réels des marchés passés ». De son côté, l'Association des sociétés françaises d'autoroute (Asfa) et son président Jean Mesqui ont sollicité M. Roman pour une audition à la rentrée et regrettent « la publication du rapport dans la presse et sur internet sans même qu'il y ait eu information préalable des concessionnaires ».