VTC : les chauffeurs vont mieux gagner leur vie

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L'annonce de l'augmentation du tarif minimum par course pour les chauffeurs VTC est tombée. Avec des rémunérations revues à la hausse, ce changement est perçu comme une avancée significative pour les professionnels du secteur.

VTC : une hausse de 1,35 euro du tarif minimum 

L’Autorité des relations sociales des plateformes d'emploi (ARPE) a dévoilé une mesure longtemps attendue par les chauffeurs VTC. Il s'agit de l'application d'un nouveau barème tarifaire leur garantissant un revenu minimum plus élevé. Dorénavant, chaque course rapportera un minimum de 9 euros, avec un taux horaire fixé à 30 euros. Il s'agit d'une augmentation de 1,35 euro pour le tarif minium. Une avancée décisive, fruit des négociations de décembre 2023, visant à améliorer les conditions de travail des chauffeurs face à l'inflation et les encourager à opter pour des véhicules moins polluants. Karim Daoud, à la tête de l’Association des VTC de France (AVF), n’a pas hésité à qualifier cet accord de « révolution dans le monde du VTC ». Cette revalorisation est perçue comme un levier pour mieux gérer la hausse des coûts opérationnels et encourager la transition écologique. Toutefois, le débat reste vif concernant la reconnaissance des chauffeurs VTC comme salariés des plateformes, une question laissée à la discrétion des États membres par la Commission européenne.

Des conditions de travail toujours inférieures à celles des taxis 

Ces changements tarifaires interviennent dans un contexte de mutations profondes pour le secteur. Entre les manifestations pour des conditions de travail équitables, notamment en comparaison avec les taxis, et les élections professionnelles prévues du 22 au 30 mai 2024, le paysage du transport individuel est plus dynamique que jamais. La mise en application de ces nouveaux tarifs constitue un pas en avant pour les chauffeurs. Si cette revalorisation est accueillie comme une victoire pour les chauffeurs, les répercussions sur les utilisateurs, particulièrement en termes de coûts des courses, restent à observer. Par ailleurs, la question de la qualification des chauffeurs VTC comme salariés des plateformes reste encore en suspens.