Alors que des milliers d’automobilistes voient leurs véhicules interdits d’accès aux centres-villes en raison des règles toujours plus strictes des Zones à Faibles Émissions (ZFE), certains pourront pourtant y circuler sans restriction. Selon nos confrères de Roole Média, une vignette spéciale, inspirée du système Crit’Air, pourrait être mise en place très prochainement pour certains véhicules.
ZFE : une vignette spéciale pour les véhicules de collection
Les ZFE continuent de grignoter le territoire, imposant des restrictions de circulation drastiques aux véhicules les plus anciens. Pourtant, un sésame pourrait bientôt permettre aux véhicules de collection de rouler librement là où d’autres se voient refuser l’entrée. D’après les informations révélées par Roole Média, une vignette spécifique devrait voir le jour dès mars 2025. Son objectif ? Identifier rapidement les voitures bénéficiant d’une carte grise de collection afin de leur éviter de façon permanente les interdictions de circulation imposées par les ZFE.
Toujours selon nos confrères, cette pastille, qui se distinguera des vignettes Crit’Air classiques, adoptera une forme octogonale, une dominante verte, un QR code et l’année de première immatriculation du véhicule. Mais si son design et son principe semblent validés, un flou persiste sur son mode d’obtention. Jean-Louis Blanc, président de la Fédération Française des Véhicules d’Époque (FFVE), confirme auprès de Roole Média que l’accord du Ministère des Transports a bien été obtenu, mais que des détails techniques doivent encore être réglés : « On a l’accord du Ministère des Transports et on travaille aussi avec l’Imprimerie Nationale pour mettre au point cette vignette. Il n’y a pas encore de décret à ce sujet mais on s’occupe de rendre cette vignette opérationnelle. »
Deux options sont actuellement envisagées : soit la FFVE prendra en charge la délivrance de cette vignette, soit elle sera accessible via le site officiel des vignettes Crit’Air. Dans les deux cas, seules les voitures remplissant des critères bien précis pourront en faire la demande : immatriculation datant de plus de 30 ans, arrêt de la production par le constructeur et conservation dans son état d’origine.
1 % du parc automobile français
Comment justifier que des véhicules construits dans les années 70, 80 ou 90 puissent rouler librement, tandis que des voitures diesel de 2011 sont bannies de certaines ZFE ? Daniel Paleni, vice-président et trésorier de la Fédération, assure que l’impact environnemental des véhicules de collection est insignifiant. « Il y a 1 voiture de collection pour 1 500 voitures en circulation. Sa contribution à la pollution est dérisoire, elle n’est pas mesurable. » Autrement dit, leur nombre étant très limité, leur usage marginal ne justifierait pas de restrictions.
À cela s’ajoute un facteur patrimonial : ces véhicules ne sont pas considérés comme de simples moyens de transport, mais comme des témoins de l’histoire automobile, en témoigne la déclaration de Jean-Louis Blanc, président de FFVE auprès de Roole Média que « les véhicules en carte grise collection sont des objets patrimoniaux qui représentent une aventure industrielle formidable, ils doivent être préservés. Ce patrimoine est roulant. Arrêté, il n’a aucun sens. »
Je retiens deux chiffres: hausse des ventes de VE de 53% en Allemagne ( malgré la disparition totale des aides en 2024) et – 0,5% en France.
On retrouve dans ces chiffres l’esprit français, réfractaire à l’innovation, incapable de raisonner en faveur de l’intérêt général ( pollution, coût à l’usage, qualité de vie en ville). Seul compte les habitudes, le prix de vente ( même si à l’usage la voiture coûte beaucoup plus chère).
Il y a aussi le problème du pouvoir d’achat qui limite les possibilités.
Le français préfère les RTT, les congés, le farniente avec les conséquence sur la prospérité des entreprises et donc le niveau des salaires français.
Les conséquences sont lourdes: les allemands qui peuvent s’acheter des VE voient leurs coûts à l’usage fortement baisser, les villes allemandes sont moins polluées, Les français eux râlent car les VE sont trop chers pour leur budjet et dans le même temps, se ruinent en carburant dans des villes enfumées.