Radars : ne freinez pas sous peine d’amende !

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Le Royaume-Uni adopte une nouvelle tactique pour sécuriser ses routes : des caméras avant et après les radars. Inspiré par l'Espagne, ce dispositif vise à détecter les freinages brusques et les accélérations soudaines, révolutionnant la surveillance routière. Qu'est-ce que cela signifie pour les conducteurs ?  

Caméras avant et après les radars : l'objectif pour rendre les routes plus sûres

Le Royaume-Uni, suivant l'exemple espagnol, installe des caméras avant et après les radars. Le but ? Traquer les freinages et accélérations soudains autour des radars. Ce comportement, courant mais dangereux, peut provoquer des accidents, surtout en période de forte circulation. Ces caméras sont une réponse à ce défi de sécurité routière. Elles promettent de rendre les routes plus sûres, tout en augmentant potentiellement les recettes des contraventions. Pour les automobilistes, ce système implique une vigilance accrue. Les caméras détecteront non seulement la vitesse, mais aussi les variations brusques de celle-ci. Ainsi, un freinage violent juste avant un radar ou une grosse accélération juste après pourrait déclencher une contravention. Cette mesure incite à une conduite plus régulière et prudente, réduisant les risques d'accidents liés à ces manœuvres imprévues.

La France pourrait copier le modèle

Ces caméras, déjà testées avec succès en Espagne, fonctionnent en captant les changements de vitesse autour des radars. Elles peuvent être fixes ou mobiles, offrant une flexibilité dans la surveillance. En Espagne, ce système a prouvé son efficacité, et le Royaume-Uni espère reproduire ce succès. En cas d'infraction, les conducteurs reçoivent directement une contravention, renforçant ainsi le respect des limites de vitesse et des comportements de conduite sécuritaires. Si ce dispositif s'avère efficace au Royaume-Uni, il pourrait bien traverser la Manche et débarquer en France. Les autorités françaises, confrontées à des enjeux similaires de sécurité routière, pourraient envisager d'adopter cette technologie. Cela signifierait une surveillance accrue et potentiellement plus de contraventions pour les conducteurs français et plus de sous pour l'État. Reste à voir comment ce système sera intégré et adapté aux spécificités routières françaises.