Assurance auto : faut-il afficher la vignette verte à l’étranger ?

Les vignettes vertes d'assurance, compagnons fidèles de nos pare-brises depuis des décennies, tirent leur révérence dès avril 2024. Une révolution numérique qui simplifie la vie des automobilistes en France, mais qu'en est-il lorsque nos routes nous mènent à l'étranger ?

   

Vignette verte : directement renseignée dans un fichier informatisé

La vignette verte, ce petit carré papier symbolisant votre assurance auto, ne sera plus obligatoire sur le pare-brise dès le 1ᵉʳ avril 2024. Finies les courses contre-la-montre pour la renouveler à temps ! La France opte pour la dématérialisation du certificat d'assurance. Ce changement, qui répond à une demande croissante de modernisation, permettra une vérification rapide et sans friction de votre assurance. Et ceci tant par les autorités locales que lors de vos escapades européennes, grâce au Fichier des Véhicules Assurés (FVA). Pour vos voyages au sein de l'Espace Économique Européen et en Suisse, la transition est transparente. Le FVA européen assure une vérification instantanée de votre couverture d'assurance par les forces de l'ordre, sans que vous ayez à montrer patte blanche. Cela facilite la mobilité transfrontalière sans les tracas administratifs.

Un papier spécial exigé dans certains pays

L'aventure se complique légèrement quand vos périples vous emmènent hors de l'Europe. Ici, la disparition de la vignette verte impose un nouveau compagnon de voyage : la Carte Internationale d'Assurance Automobile (IMIC), version papier blanc. Essentielle pour prouver votre assurance dans plusieurs pays non européens, cette attestation s'obtient auprès de votre assureur. Elle devient votre sésame pour sillonner les routes d'Albanie, du Maroc, de Turquie, et d'autres destinations, sans craindre les contrôles d'assurance. Certes, la simplification administrative en France et en Europe est incontestable, mais la nécessité d'une IMIC pour certains voyages à l'étranger pourrait sembler comme un pas en arrière.