Le constructeur chinois de voitures électriques, BYD, a réussi à détrôner Tesla de sa première place d’exportateur au monde grâce à ses prix compétitifs. Mais il se pourrait bien que cet avantage des modèles chinois soit de courte durée. Les compagnies d’assurance britanniques rechignent de plus en plus à assurer les véhicules fabriqués en Chine, et elles ne cessent d’augmenter le prix des primes d’assurance.
Les assureurs britanniques boudent les voitures électriques chinoises
Les assureurs britanniques montrent une frilosité croissante à l’idée d’assurer les voitures électriques venues de Chine. BYD Seal, GWM Ora 03 ou encore certains modèles de MG voient leurs primes d’assurance grimper. Cette problématique n’est pas isolée aux modèles de voitures électriques chinoises. Tous les propriétaires de voitures électriques se heurtent à des primes d’assurance supérieures à celles des véhicules à combustion.
Néanmoins, cette tendance se fait plus forte sur les modèles chinois. Ce n’est pas la qualité de ces véhicules qui est remise en cause, mais les délais de livraison des pièces détachées. Ceux-ci, tout comme pour Tesla, sont essentiellement dus au manque de garages agréés pour effectuer les réparations, ce qui fait grimper les coûts de réparation, et, in fine, le prix des primes d’assurance. Fort heureusement, les compagnies d’assurance françaises ne montrent pas de réticence à assurer un véhicule électrique chinois pour ces motifs. En effet, le coût d’une assurance automobile dépend de divers critères, notamment du profil du conducteur, de la couverture qu’il souhaite pour son véhicule, de son lieu de stationnement, et du modèle de ce dernier. Mais les automobilistes français doivent néanmoins s’attendre à payer plus cher leur assurance, ces dernières étant en augmentation pour tous les types de véhicules, qu’ils soient à moteur à combustion ou non.
L’Europe moins accueillante pour les constructeurs chinois ?
Selon le cabinet Inovev, les ventes des constructeurs chinois en Europe ont progressé de +75 % entre 2022 et 2023, grâce aux prix agressifs des constructeurs chinois. Une tendance qui est loin de plaire aux pays membres de l’UE, ces derniers préférant donner la priorité aux constructeurs européens.
La France a d’ailleurs retiré l’éligibilité du bonus écologique à tous les modèles de voiture électrique fabriqués hors Europe et l’Union européenne envisage d’augmenter les droits de douane pour les modèles de voitures électriques d’origine extra-européenne. La réponse du constructeur chinois ne s’est pas fait attendre, ce dernier a annoncé qu’il envisageait de construire une usine en Hongrie.
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