Panique totale à Paris, dans l’Ouest parisien avec la fermeture sans explication du boulevard périphérique, Nord Conséquence tout le trafic en provenance de province, notamment à partir des autoroutes, A4 et (E3) » se report sur le périphérique, sud parisien, et toutes les voies d’accès sont bloqués parfois sur plusieurs kilomètres
Seul les vrais parisiens ou connaisseur de la capitale parviennent à se faufiler et à entrer dans Paris par les voies habituelles, par exemple par la route de la reine à Boulogne-Billancourt.
Le périphérique de Paris : poumon de la circulation de la Capitale
Le périphérique est une sorte de poumon pour Paris, lorsque le poumon est encombré, c’est toute la circulation à l’intérieur de la Capitale et en banlieue, qui est engorgée, congestionnée. Il y a fort à parier que la fermeture du périphérique nord dont la raison est inconnue et dont la durée est également inconnue, puisque pour l’instant aucune information n’est disponible par les voix officielles, va paradoxalement décongestionner l’intérieur de la ville.
Rappelons que depuis lundi 3 mars, une expérimentation est en cours sur le périphérique parisien ainsi que sur l’autoroute A3 avec des radars chargés de détecter la présence d’au moins deux passagers à bord. Pour l’instant il n’y a pas de verbalisation prévue. Mais à terme le fait de rouler avec un seul passager à bord et de circuler dans la voie d’un de gauche du périphérique sera sanctionné par une amende de 135 euros.
Paris et ses mesures anti-automobilistes
Depuis 2020 au moins, et voire même avant la crise du COVID, les mesures anti-automobilistes et anti-voitures se multiplient dans la Capitale avec la suppression de plusieurs milliers de place de stationnement tous les ans.
Sans compter l’interdiction maintes fois repoussée des véhicules Crit’air 3 dans la métropole du Grand Paris et l’instauration de tarifs de stationnement prohibitifs pour certaines catégories de véhicules qui se voient réclamer 35 euros de l’heure depuis le 1er janvier 2025 pour stationner dans Paris. L’ensemble de ces mesures à un effet réel : qui circule régulièrement dans Paris remarque effectivement qu’il y a moins de circulation dans la ville depuis quelques temps.
La réouverture du périphérique nord compromise
La perspective d’une reprise du trafic sur le périphérique nord à 16h semble de plus en plus compromise en raison d’un enchaînement de perturbations affectant le nord de la capitale. Outre les opérations de déminage liées à la découverte d’une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale près de la gare du Nord, qui imposent un périmètre de sécurité élargi, la fermeture de certaines voies de l’autoroute A1 complique encore davantage la circulation. Les automobilistes doivent s’attendre à des reports de trafic massifs sur le réseau secondaire, notamment sur l’A86 et les axes menant vers la Porte de la Chapelle et la Porte de Clignancourt, déjà saturés.
Des alternatives limitées pour les usagers
Pour les usagers des transports en commun, la situation est également difficile : le trafic des RER B et D est interrompu à la gare du Nord, et les TGV vers Lille, Bruxelles et Londres connaissent des retards significatifs, voire des annulations. Ceux qui comptaient sur les transports en commun pour contourner les embouteillages risquent donc de devoir chercher des alternatives, telles que les lignes de bus et les VTC, eux-mêmes confrontés à des difficultés de circulation.
Face à ces conditions, la Préfecture de Police recommande fortement d’éviter la zone et de privilégier le télétravail ou les déplacements différés dans la mesure du possible. L’évolution de la situation dépendra de la rapidité des opérations de déminage et de la levée des restrictions de circulation, mais aucun horaire précis n’a encore été communiqué pour un retour à la normale.