Un nouveau contrôle technique sera lancé dans un mois, c’est-à-dire à partir du 15 avril 2024. Celui-ci concernera tous les véhicules légers de catégorie L. Cette nouvelle réglementation, bien que contraignante, vise à renforcer la sécurité routière et à minimiser l’impact environnemental des véhicules légers. Voici tout ce que vous devez savoir.
Lancement d’un nouveau contrôle technique pour les véhicules de catégorie L
L’annonce de ce nouveau contrôle technique avait fait grand bruit, surtout auprès des usagers concernés. Ils ne pourront néanmoins pas y échapper. À partir du 15 avril 2024, tous les véhicules légers de catégorie L devront effectuer un contrôle technique dans un centre agréé. Les véhicules qui passeront le contrôle technique auront une attestation qui sera valable 3 ans. Sont donc concernés : les motos, les scooters, les tricycles motorisés, les quads et les voiturettes sans permis.
Pour éviter l’engorgement des centres de contrôle, le gouvernement a opté pour une mise en place progressive : les véhicules immatriculés avant 2017 auront jusqu’à la fin de l’année 2024 pour se conformer. Ceux immatriculés entre 2017 et 2019 auront jusqu’en 2025, et les suivants, jusqu’en 2026.
Quels critères d’évaluation ?
Le contrôle technique s’articulera autour de 80 points de contrôle (contre 133 points pour une voiture), répartis en huit catégories principales, comme le précise l’UTAC OTC :
- L’identification du véhicule
- Le système de freinage
- La direction
- La visibilité
- L’éclairage et la signalisation
- Les roues, pneus et suspension
- Le châssis et les accessoires
- Les nuisances : émissions sonores et de pollution
Quel prix ?
Le coût envisagé pour ce contrôle technique a été annoncé sous la barre des 50 euros par le gouvernement. À noter toutefois que chaque centre agréé reste libre de fixer ses propres tarifs. Les contrevenants s’exposent à une amende de 135 euros, qui peut être minorée à 90 euros et majorée jusqu’à 750 euros. Dans certains cas, une sanction peut entraîner l’immobilisation de leur véhicule. Si le véhicule ne passe pas le contrôle, le propriétaire disposera de deux mois pour effectuer sa contre-visite.
Une bonne nouvelle pour les passionnés : les véhicules de collection antérieurs à 1960 et les motos conçues pour le sport ne seront pas soumis à cette nouvelle réglementation.
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