Ventes de voitures neuves : le marché français toujours en recul en juillet

Véhicules
La Plateforme automobile (PFA) a publié son rapport pour le mois de juillet 2024, le 1er août 2024 : pour le troisième mois consécutif, les ventes de véhicules neufs sont en recul sur le marché français.  

Un marché en recul pour le troisième mois consécutif

  En juillet 2024, les ventes de véhicules neufs en France ont diminué de 2,6 %, pour un total de 126 036 unités vendues, marquant le troisième mois consécutif de baisse. En effet, en juin 2024, les ventes avaient chuté de 9,1 % par rapport à juin 2023, et en mai de 2,6 % comparé au même mois de l'année précédente. Comme le précise le rapport de la Plateforme automobile (PFA) : les immatriculations de voitures particulières (VP) ont totalisé 126 037 unités, en baisse de 2,3 % par rapport à juillet 2023. Les ventes de véhicules utilitaires légers (VUL) ont atteint 32 145 unités, soit une hausse de 8,0 %.

Stellantis et Renault en tête des ventes de véhicules neufs

Stellantis a enregistré une augmentation de 2,7 % des ventes de véhicules légers, atteignant 46 808 unités, représentant 29,6 % du marché.  En revanche, le groupe Renault a vu ses ventes chuter de 7,8 %, totalisant 38 514 unités, ce qui lui permet néanmoins de rester en deuxième position en détenant 24,3 % des ventes de juillet 2024. Toyota a connu une progression notable avec une hausse de 30 % pour Lexus et de 31 % pour Toyota, totalisant 11 969 unités et représentant 7,6 % du marché. Volkswagen (2,5 % des ventes en juillet 2024) a enregistré une légère baisse de 1,9 %, avec 3 138 unités vendues. Les véhicules hybrides continuent de gagner du terrain. Les hybrides non rechargeables ont représenté 38 % des ventes au mois de juillet 2024 (+25 % sur un an), tandis que les hybrides rechargeables ont vu leurs ventes chuter de 31 %, représentant 7,3 % des parts de marché. La part des véhicules électriques (dont hydrogène) a atteint 10 % du marché en juillet 2024, les électriques seules ne progressant que d'un point. Les ventes de voitures essence (30 % du marché) ont diminué de 23 % et celles des véhicules diesel (8 % du marché) ont également chuté.