Après une décennie à la tête de Stellantis, Carlos Tavares a quitté son poste il y a maintenant quelques mois, mais pas les projecteurs. Son indemnité de départ, désormais connue, est bien inférieure aux rumeurs de fin 2024, mais elle continue de susciter des réactions.
Un dirigeant qui quitte son poste avec un chèque à huit chiffres, est-ce réellement surprenant ? Pour Carlos Tavares, la somme semble presque modeste au regard des spéculations initiales. Pourtant, à l’heure où Stellantis affiche des résultats en berne, ce départ pose une question : comment justifier un tel montant ?
Carlos Tavares : une indemnité encadrée, mais conséquente
Loin des montants fantaisistes avancés début décembre, l’indemnité de départ de Carlos Tavares se chiffre à 12 millions d’euros. Cette somme se divise en deux parties :
- 2 millions d’euros correspondent à une indemnité légale, imposée par le droit néerlandais en raison du siège social de Stellantis situé à Amsterdam.
- 10 millions d’euros relèvent d’un « bonus de transformation », une prime contractuelle prévue depuis 2021, récompensant les efforts du dirigeant pour restructurer le groupe et accélérer l’électrification de son offre.
Si le montant peut sembler élevé, il s’inscrit dans un cadre contractuel connu et validé depuis plusieurs années. Mais dans un contexte économique difficile pour le groupe Stellantis, ces chiffres ont de quoi faire réagir.
En 2024, Carlos Tavares a perçu 23,1 millions d’euros, soit une baisse de 37 % par rapport aux 36,5 millions d’euros de 2023. La raison principale ? L’absence de bonus de performance, Stellantis n’ayant pas atteint ses objectifs financiers.
Malgré cette diminution, le dirigeant ne quitte pas le groupe les mains vides, très loin de là. Son indemnité de départ compense en grande partie cette perte de revenus et, surtout, il bénéficiera encore de plusieurs avantages financiers :
- 500 000 euros de retraite versés par Stellantis.
- 800 000 actions à percevoir en 2026 au titre d’une « prime de rendement pour les actionnaires ».
Autrement dit, si sa rémunération directe a baissé, sa sortie du groupe reste largement avantageuse.
Un symbole des écarts salariaux dans l’automobile
La question des rémunérations des dirigeants est un sujet récurrent, et Carlos Tavares en a souvent été l’une des figures les plus critiquées. Avec plus de 100 millions d’euros perçus depuis la création de Stellantis en 2021, son salaire a régulièrement été dénoncé, aussi bien par des responsables politiques que par certains actionnaires.
Le contexte rend ces critiques encore plus vives. En 2024, Stellantis a enregistré une chute de 70 % de son bénéfice net, passant à 5,5 milliards d’euros, et sa marge opérationnelle a reculé à 5,5 %. Ces résultats interrogent sur la pertinence de telles rémunérations alors que le groupe traverse une période difficile.
Le cas de Carlos Tavares n’est pas isolé. L’industrie automobile est marquée par des écarts de salaires conséquents entre dirigeants et employés. Chez Stellantis, ces inégalités sont particulièrement visibles, le PDG ayant perçu en une année plusieurs centaines de fois le salaire moyen d’un ouvrier du groupe.
Si l’indemnité de départ de 12 millions d’euros est conforme aux accords contractuels, elle pose la question plus large de la rémunération des grands patrons.
Bonjour j’ai une 208 Blue HDi de 2016 j’ ai roulé que 65000 km j’ai déjà eu beaucoup de panne avec l’adeeblue jusqu’à ce que je supprime le circuit je sais que la société stellantis intervenait dans ce problème. Puis je à ce jour vous demander conseil et aide car je crains de ne pas avoir le prochain contrôle technique car à part ce problème c’est une très bonne voiture et je n’ai pas de moyen pour l’achat d’une autre voiture cordialement.