La voiture est essentielle pour les Français

La voiture se révèle être un poste de dépense de plus en plus conséquent, poussant à une réflexion profonde sur son usage et les moyens d'alléger son coût. Entre nécessité absolue et désir d'économie, les Français s’adaptent et cherchent des solutions pour concilier mobilité et maîtrise des dépenses.  

Les Français dépendants de leur voiture

Pour large majorité de la population (75%), la voiture n'est pas un luxe mais une nécessité. C’est ce que révèle l’étude Ifop menée pour le club Roole et publiée le 20 février 2024. Les restrictions croissantes dans les zones urbaines, comme l'exclusion des SUV à Paris ou la mise en place de zones à faibles émissions (ZFE), contrastent avec la réalité des zones rurales où la voiture reste le seul moyen de transport viable. Selon l’étude, en effet, « 90% des habitants des communes rurales sont ainsi dépendants de leur voiture pour rendre visite à des proches, contre 66% dans l’agglomération parisienne. » Les coûts liés à la possession et à l'entretien d'une voiture ne cessent de croître, mettant en difficulté une part significative des ménages français. Entre l'achat de véhicules neufs ou d'occasion, les frais de carburant, d'entretien, de réparations, et les péages, la facture peut rapidement devenir salée. L’étude Ifop pour Roole révèle que 16% des Français dépensent au moins 300 euros par mois pour leur voiture, avec une majorité dépensant entre 100 et 299 euros.  

Comment s’adaptent les Français ?

Face à cette inflation, les Français redoublent d'ingéniosité pour réduire leurs dépenses. Ils évitent d’utiliser les autoroutes… mais pas seulement. L'achat de pièces de rechange d'occasion, ou encore le choix de stations-service offrant des prix plus bas sont des pratiques de plus en plus courantes. L'intérêt pour des alternatives plus écologiques se fait sentir, bien que le chemin vers une mobilité durable soit semé d'embûches. Le manque d'information sur les aides gouvernementales pour l'achat de véhicules électriques ou les incitations à la conversion écologique reste un obstacle majeur.