Bonne nouvelle pour les fans de Formule 1 : la discipline reine du sport automobile pourrait faire son retour en France. C’est en tout cas le souhait de plusieurs partenaires majeurs. Mais attention, la course pourrait se dérouler ailleurs que sur les circuits historiques du pays.
La Formule 1, de retour en France ?
Le retour de la Formule 1 en France pourrait bientôt devenir une réalité. Paris semble être la ville la mieux placée pour accueillir un Grand Prix. Flavio Briatore, actuel consultant exécutif de l’écurie Alpine, défend l’idée d’une course dans la capitale, mettant en avant des critères logistiques et économiques. Il écarte sans détour les options de Magny-Cours et du Castellet, les jugeant inadaptées aux exigences actuelles de la compétition. Selon lui, l’absence d’un Grand Prix de France au calendrier est une anomalie, mais seule la capitale dispose des infrastructures nécessaires pour un événement de cette envergure.
« Paris offre une capacité hôtelière idéale et bénéficie d’un rayonnement mondial. Ce serait une opportunité exceptionnelle pour la Formule 1 » argumente l’ancien patron de l’écurie Benetton-Renault.
L’idée d’un Grand Prix dans la capitale française coïncide avec une volonté politique affirmée. En 2023, Emmanuel Macron a chargé Christian Estrosi, maire de Nice, et Nicolas Deschaux, alors président de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), d’étudier les conditions d’un retour de la discipline sur le sol français. Cette mission témoigne de l’intérêt stratégique que représente la Formule 1 pour la visibilité internationale du pays et pour l’industrie automobile nationale.
De nombreuses zones d’ombre
Du côté des pilotes, l’idée d’un Grand Prix de France suscite un fort enthousiasme. Pierre Gasly, seul Français encore en lice chez Alpine, espère pouvoir courir à domicile dans un avenir proche. Avec l’arrivée de LVMH comme sponsor de la Formule 1, certaines opportunités pourraient se présenter, mais le projet nécessite un investissement conséquent et un soutien durable.
La question du lieu reste néanmoins centrale. Flavio Briatore insiste sur le fait qu’une course en centre-ville, sur le modèle de Monaco ou de Singapour, serait plus adaptée à l’image actuelle du sport. Un tracé urbain, sans nécessairement passer sous la Tour Eiffel, permettrait de conjuguer spectacle et attractivité économique.
Néanmoins, plusieurs incertitudes demeurent. D’une part, la mairie de Paris sera-t-elle prête à accueillir un tel événement ? Mais surtout, quelles seraient les conséquences d’une organisation en plein Paris pour les habitants ?
