Ford a déclaré qu’il serait frappé à deux reprises par les nouveaux droits de douane britanniques qui seraient imposés dans l’éventualité d’un Brexit sans accord.
Le constructeur, qui fabrique des moteurs en Grande-Bretagne, serait taxé pour les exporter vers des usines de montage en Europe continentale, puis soumis à des droits d’importation pour ramener des véhicules finis au Royaume-Uni, en vue de leur vente, a annoncé ce mercredi 13 mars le constructeur.
Les rivaux du constructeur américain qui assemblent des moteurs ailleurs et les envoient ensuite au Royaume-Uni pour leur montage, en revanche, ne paieraient rien grâce au régime de franchise de droits que le gouvernement de la Première ministre Theresa May propose d’offrir pour les importations de composants automobiles. De même, les entreprises pourraient alors satisfaire les demandes du marché local directement à partir de leurs usines britanniques, également sans droits de douane.
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