« Safe fleet day » : la sécurité routière par Johnson & Johnson

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« Safe fleet day »Depuis février 2012, le groupe Johnson & Johnson a signé une charte de prévention des risques routiers en entreprise, en partenariat avec la Sécurité Routière et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS). Lors de l'édition 2015 du « Safe fleet day », le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe a pu constater que l’entreprise « accompagne ses collaborateurs bien au-delà du cadre professionnel et influence le comportement des salariés également dans leur environnement personnel ».

D’après le document intitulé : Bilan financier et sinistralité 2010 de l’Assurance Maladie Risques Professionnels, « les accidents de la route sont la première cause d’accidents mortels du travail tous secteurs d’activité confondus ». En 2012, le Comité de pilotage pour la prévention du risque routier professionnel indiquait dans un livre blanc, qu’on avait ainsi enregistré « 350 accidents mortels liés aux déplacements domicile-travail et près de 100 000 accidents avec arrêt de travail ».

C’est dans ce contexte que les dirigeants de la firme Johnson & Johnson (plus de 3 500 collaborateurs en France), a décidé de signer une charte avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) et la Sécurité Routière. Une décision qui s’inscrit par ailleurs dans le cadre du programme J&J « Safe Fleet » ; en effet depuis 15 ans l’entreprise organise des opérations de prévention à destination de ses salariés, en partenariat avec la Croix-Rouge.

Avec cette charte, le premier groupe mondial de santé s’est confié plusieurs objectifs : protéger ses salariés, améliorer la conduite et le comportement de ses conducteurs par l’éducation, promouvoir la conduite responsable ou encore prévenir les accidents du travail. Afin de vérifier l’efficacité de sa démarche visant à réduire l’exposition de ses collaborateurs au risque routier, la société américaine va notamment suivre l’évolution de l’indicateur CPMM (Crash Per Millions Miles).

Enfin, pour réussir à avoir un réel impact sur les conditions de transport de ses agents, l’entreprise suggère plusieurs pistes telles que le développement de l’auto-partage ou encore l’optimisation des déplacements. Pour l’édition d’octobre 2015, le « safe fleet day » s’est adressé aux 300 managers responsables des 1 500 collaborateurs roulants du groupe Johnson & Johnson, en présence du délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe.