La révision à la hausse des tarifs de fourrière, effective depuis le 1ᵉʳ mars 2024, est une information à connaître pour l’ensemble des automobilistes. Ce changement, premier du genre depuis quatre ans, traduit une adaptation aux nouvelles exigences opérationnelles et économiques des services de fourrière sur le territoire français.
Fourrière : pourquoi cette augmentation ?
La publication d’un arrêté au Journal officiel en février 2024 a officialisé la révision des plafonds pour les frais d’enlèvement et de garde journalière des véhicules. Cette mesure répond à un double objectif : couvrir les coûts croissants des opérations de fourrière et optimiser l’efficacité des services face aux enjeux de mobilité urbaine, particulièrement aigus dans les grandes villes.
Les nouveaux tarifs de la fourrière en France en 2024
Les automobilistes doivent désormais s’acquitter de frais réévalués, répartis comme suit :
- Immobilisation matérielle (pose de sabot) : désormais facturée 7,60 euros, cette opération initie la procédure de mise en fourrière.
- Opérations préalables : le déplacement préliminaire du véhicule s’élève à 15,20 euros.
- Enlèvement : le coût passe à 127,65 euros, contre 121,27 euros précédemment, soulignant la hausse des opérations logistiques.
- Garde journalière : fixée à 6,75 euros par jour, cette augmentation, bien que modeste, répercute les frais de maintenance et de sécurisation des véhicules.
- Expertise (si applicable) : stable à 61 euros, ce service s’applique après un délai de détention et vise à évaluer l’état du véhicule.
Conseils aux automobilistes : éviter l’enlèvement de la voiture
Pour esquiver ces frais, plusieurs recommandations s’imposent :
- Vigilance au stationnement : toujours vérifier la légalité de son emplacement.
- Applications mobiles : utiliser des apps dédiées pour trouver des parkings autorisés et éviter les zones à risque.
- Connaissance des règles locales : se familiariser avec les réglementations spécifiques aux grandes villes, où les frais peuvent varier.
Fourrière : cas particuliers des grandes agglomérations
Dans les métropoles de Paris, Lyon, Marseille, et Toulouse, confrontées à des défis spécifiques (densité, stationnement, circulation), les tarifs d’enlèvement et de garde journalière sont distincts. À Paris, par exemple, l’enlèvement atteint 150 euros, signe des difficultés opérationnelles rencontrées.
Laisser un commentaire