La nouvelle route de soie chinoise s’étendant au cœur de l’Europe peut être un moyen de promouvoir des technologies plus respectueuses de l’environnement telles que les véhicules électriques.
La route commerciale connue à Beijing sous le nom de l’initiative « Belt and Road » (la « Ceinture et la Route ») génère pour l’instant près d’1 milliard de dollars d’investissements sur les chemins de fer, les autoroutes et les ports reliant l’Europe à l’Asie. Volvo a d’ailleurs déjà utilisé cette nouvelle route pour exporter des berlines S90 de la Chine vers l’Europe.
Les entreprises chinoises d’énergie renouvelable utilisent également cette initiative pour ouvrir de nouveaux marchés en Asie du Sud, au Moyen-Orient et en Afrique, selon Bloomberg New Energy Finance.
Les dirigeants autrichiens étaient de leur côté rassemblés non loin de Vienne récemment afin de discuter de l’avenir de l’énergie et des effets de cette route au sein des marchés en Europe. Ils anticipent l’ampleur de la fabrication en provenance de Chine et l’accès simplifié aux marchés.
La Chine, qui est un gros demandeur de véhicules sans émissions représente un marché gigantesque actuellement, et encore plus vaste à l’avenir, le gouvernement chinois ayant décidé de favoriser les technologies respectueuses de l’environnement en raison de problème de pollution de l’air dans ses grandes cités.
« Nous devons commencer à développer ces technologies (notamment les véhicules électriques, Ndlr.) parce que si nous ne le faisons pas, d’autres le feront à notre place », a notamment déclaré Christoph Frei, secrétaire général de l’Institut mondial de l’Energie, ajoutant que l’énorme marché chinois va guider l’essor des énergies vertes.
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