Le projet de fusion de Fiat Chrysler Automobiles et de Renault suscite les critiques du groupe français PSA, son concurrent.
Dans une note envoyée ce lundi 27 mai aux dirigeants de PSA, le directeur général, Carlos Tavares, a souligné les risques liés à cette opération. Renault a été choisi principalement parce que sa valeur était en berne au sein de l’alliance avec Nissan suite à l’affaire Carlos Ghosn, selon le mémo.
« La transaction proposée par Fiat Chrysler semble donc particulièrement opportuniste, en grande partie à son avantage », indique la note, tout en reconnaissant le potentiel économique de l’opération.
« Pour Renault, cela peut constituer un atout dans les négociations avec Nissan, mais cela pourrait également affaiblir l’alliance ou même conduire à une rupture ».
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