En pleine visite de Xi Jinping à Paris, le gouvernement dévoile des mesures pour se protéger face à l’arrivée massive de voitures électriques chinoises sur le marché. Une manière d’essayer de préserver le secteur.
Une protection contre les voitures électriques chinoises
Pour parer à l’afflux massif de voitures électriques chinoises en Europe, le gouvernement français renforce son secteur automobile. Comment ? Via des mesures incitatives ciblées. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, annonce le maintien d’un bonus pour l’acquisition de véhicules propres produits sur le sol français. Cette initiative vise à encourager les consommateurs à opter pour le « made in France », tout en soutenant l’innovation et la production locale. Actuellement, la France compte 350 000 emplois dans ce secteur.
Face à une production chinoise pléthorique, qui sature son marché intérieur avec 30 millions de véhicules par an, l’Europe apparaît comme un débouché stratégique pour ces excédents. En réaction, l’Hexagone ajuste ses politiques pour attirer les faveurs des consommateurs et des investisseurs, orientant clairement sa stratégie vers une préférence nationale, par exemple, via des critères environnementaux plus stricts sur les aides publiques.
Attraction des investissements chinois en France
Le paradoxe de la stratégie française réside dans son double jeu d’attraction des investissements chinois tout en protégeant son marché intérieur. En encourageant les constructeurs chinois comme BYD à installer des usines en France, le gouvernement cherche à doper l’emploi. En revanche, pas question de laisser le monopole à l’Empire du Milieu. De fait, une discussion doit avoir lieu entre Emmanuel Macron et Xi Jinping lors de sa visite d’État.
En revanche, cette stratégie expose la France à des négociations serrées. Surtout face à des menaces de rétorsion commerciale sur des produits phares comme les alcools français. En effet, le dossier est sensible : en cas d’entraves à l’importation de voitures électriques, Pékin menace en retour de limiter l’accès au marché chinois pour les produits européens. De fait, le bras de fer va se poursuivre.
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