Tesla subit une première baisse des ventes en Europe

Le constructeur américain Tesla est en difficulté en ce moment. L’entreprise du milliardaire Elon Musk, mastodonte des véhicules électriques, voit ses ventes baisser pour la première fois en Europe. Les investisseurs sont moins nombreux.

Une première baisse des ventes pour Tesla

Pour la première fois depuis quatre ans, le vent tourne pour Tesla. Le colosse américain de l'automobile électrique de luxe vacille pour la première fois. Les chiffres récents dévoilent un scénario peu réjouissant : une baisse significative des ventes et un éloignement palpable des investisseurs, laissant entrevoir des jours moins favorables pour la firme dirigée par Elon Musk. Au premier trimestre 2024, le recul des livraisons atteint les 20% sur un an, avec 387 000 véhicules vendus dans le monde. Cette contraction des ventes, commence à se ressentir sur les stocks. Ils sont en progression. L'action de Tesla à la Bourse de New York témoigne également de cette phase un peu moins réjouissante. Avec une chute de plus de 5% début 2024, la dévalorisation du titre reflète les inquiétudes des investisseurs face aux performances décevantes de l'entreprise. Les analystes financiers n'hésitent pas à avertir du risque d'un virage dangereux pour Tesla si des mesures ne sont pas rapidement mises en place par sa direction.

D’autres difficultés

Les obstacles rencontrés par Tesla ne se limitent pas à ses chiffres de vente. La logistique, d'ordinaire une force pour l'entreprise, se heurte à de nouveaux défis. Par exemple : des attaques contre des navires en mer Rouge. En Europe, le site industriel de Tesla près de Berlin connaît des temps difficiles. En effet, il est la cible de sabotages attribués à des militants d'extrême-gauche. Par ailleurs, le secteur de la voiture électrique, en général, fait face à des réticences croissantes. De plus, les consommateurs boudent les voitures électriques jugées trop onéreuses et aux infrastructures de recharge insuffisantes. Malgré les efforts de Tesla pour ajuster ses prix, ces mesures sont perçues comme des signes de faiblesse plutôt que d'attractivité. Sans oublier, la montée en puissance de la concurrence chinoise et européenne sur le marché.